Avertissement

Ne descendez jamais sans guide !

La visite des anciennes carrières parisiennes est dangereuse et interdite. Une bonne connaissance des réseaux et un matériel adapté sont indispensables pour s'y aventurer. En aucun cas les plans publiés dans ce site ne permettent de tenter une descente. Ils ne sont pas assez précis et les rares entrées encore utilisables ne sont pas mentionnées.

Les catas sont victimes de leur succès et la fréquentation de ces lieux par des personnes non averties (càd les touristes en langage cataphile) est responsable de dégradations et d'incidents. Pour que les catas restent un formidable espace de liberté et que la Police continue à nous "tolérer", nous nous devons d'être discret quand nous passons par une plaque située dans un chantier ou sur un trottoir... C'est à ce prix que la tradition cataphile survivra.


Arrêté préfectoral du 2 novembre 1955

Art.1. Il est interdit à toute personne non munie d'une autorisation émanant de l'Inspection Générale des Carrières d'ouvrir les portes et trappes d'accès aux escaliers et puits à échelons ou autres des anciennes carrières, de descendre dans ces ouvrages, de pénétrer et de circuler dans les vides des anciennes carrières s'étendant sous l'emprise des voies publiques de la Ville de Paris.

Art.2. Les contraventions au présent arrêté seront constatées par procès verbaux des commissaires de police et autres officiers de police judiciaire et des agents de l'Inspection Générale des Carrières ayant qualité pour verbaliser. Elles seront déférées aux tribunaux compétents.

Art.3. Le directeur de la police municipale et l'Ingénieur Général des Mines, Inspecteur Général des Carrières de la Seine sont chargés de l'exécution du présent arrêté qui sera inséré au recueil des actes administratifs et affiché dans Paris.

Fait à Paris, le 2 novembre 1955, Le Préfet de Police

Dubois.


Contravention

Contravention

Pour info, le cas n°5 (voir en bas à droite de la contravention), c'est une procédure devant le tribunal de Police...


Condamnation

La violation d'un arrêté préfectoral est une infraction de 1ère classe. La condamnation maximale est donc une amende de 250 frs, à laquelle il faut rajouter 150 frs de frais fixe de procédure. Soit un total à payer de 400 frs.

Pour voir la notification d'ordonnance pénale, cliquer-ici.